Bernard Vaissière (INRA) : « 75 % des espèces cultivées dépendent de l’activité pollinisatrice »

par Rédaction de France Info

Une étude menée par 35 chercheurs dans 12 pays du monde montre que le déclin des insectes pollinisateurs constitue une menace sur la sécurité alimentaire. Bernard Vaissière, ingénieur agronome à l’INRA, a expliqué sur France Info vendredi que « 75 % des espèces cultivées dépendent, en partie, de l’activité pollinisatrice des insectes. » « Tous ces incestes contribuent à notre alimentation à plus d’un tiers parce qu’ils transportent les pollens depuis les vitamines jusqu’aux stigmates. » Cela engendre « une fécondation et une production de fruits et de graines », a précisé Bernard Vaissière.

Pour l’ingénieur de l’INRA, qui a participé à l’étude, l’important est d’améliorer l’abondance et la diversité des insectes polinisateurs car « on arrive à augmenter le rendement et on améliore la biodiversité, donc la durabilité des systèmes de culture avec un investissement minimum ». L’aspect diversité et aussi important que l’aspect abondance :  » Dans les grandes parcelles, si on n’a pas une diversité d’insectes pollinisateurs, on a aucun gain de rendement, (…) Cette diversité est essentielle, a-t-il insisté.